Le 8 mai 2022, le mouvement Mères au Front a co-organisé la marche « Du pain et des forêts » à Québec, avec Ma place au travail où se sont rassemblé-e-s près de 5 000 marcheur-euse-s devant l’Assemblée nationale afin d’interpeller toute la société pour faire pression sur les gouvernements et exiger des changements de fond pour la transition.
Le 21 juin 2022, elles rencontrent le premier ministre François Legault et le ministre de l’Environnement Benoit Charette pour demander plus d'actions pour protéger l'avenir de nos enfants.
Origine du projet
L’histoire commence par une rencontre entre l’écosociologue Laure Waridel et la cinéaste Anaïs Barbeau-Lavalette à la recherche de solutions pour contrer la tristesse qui les habite en pensant à l’avenir de leurs enfants. Elles interpellent une quarantaine de femmes de leurs réseaux. Des femmes de tous les horizons et de tous les âges. Une à une, elles racontent pourquoi elles sont présentes ce soir-là. Il y a de la colère, des larmes, du désespoir, de la fatigue, des appels à l’aide, aussi. Et beaucoup, beaucoup d’amour. Ce soir-là, elles ont compris qu’elles étaient nombreuses. Que ça les rendait fortes. Et que c’était le début des « Mères au front ».
Le 9 mars 2020, au lendemain de la Journée internationale des droits des femmes, le mouvement est lancé et en l’espace d’une semaine, près de 2 500 personnes adhèrent à Mères au front. Après plus de 2 ans d'effervescence (et une pandémie), Mères au front comptent aujourd’hui près de 30 groupes citoyens, au Québec, dans la francophonie canadienne, et en Belgique!